POLITIQUE

Libre propos : « Cette décision de la cour constitutionnelle qui nous prive d’une belle victoire remportée sur le terrain, dans des conditions très difficiles, nous oblige in fine à repartir dans moins de quatre (4) mois à la conquête des électeurs », dixit Stéphane Germain ILOKO BOUSSENGUI 

L'ancien Conseiller du DCP auprès du SG, porte-parole du PDG, Stéphane Germain ILOKO BOUSSENGUI, s'est prononcé sur un tout autre fait d'actualité. Cette fois, son analyse est portée sur l'annulation par la Cour constitutionnelle du résultat issu scrutin de l'élection législative partielle du mois d'octobre dernier au 1er siège de l'Ogoulou (Mimongo). Ci-dessous l'intégralité de sa communication.

« Que devons-nous faire en bons militants disciplinés, en bons croyants qui espèrent et surtout en bons initiés avertis lorsque la Cour constitutionnelle prend le contre-pied du CGE et donne raison à nos amis de l’opposition qui viennent d’essuyer une lourde défaite (moins de 30 %) sur le terrain ? Plutôt que de nous apitoyer et de nous laisser distraire par des commentaires infondés.

Cette décision de la cour constitutionnelle qui nous prive d’une belle victoire remportée sur le terrain, dans des conditions très difficiles, nous oblige in fine à repartir dans moins de quatre (4) mois à la conquête des électeurs du premier siège du département de l’Ogoulou.

Les difficultés à circuler librement à travers notre circonscription électorale, à transmettre à la Commission départementale électorale, dans les délais légaux, les résultats de certains bureaux de vote et l’utilisation de bonne foi, de moyens jugés peu orthodoxes par la loi électorale, ont eu raison de nos 55, 5 % de suffrages obtenus le soir du samedi 15 octobre 2022 face à Andrea MBIGOU, Senturel Ngoma Madoungou et Alain Bisselo.

Ces résultats sortis des urnes, publiés en l’état qui n’ont fait l’objet d’aucune contestation de la part des candidats battus par Charle Sadie sont le fruit d’un travail acharné et méthodique fourni en moins de deux (2) semaines par l’ensemble des camarades et sympathisants du premier siège. Plusieurs frères de la province de la Ngounié sont venus prêter main forte à une équipe soudée qui a voulu tourner la page à un passé peu glorieux et marquer les esprits de la hiérarchie de leur parti, le PDG. C’est ici le lieu de remercier tous ceux qui nous ont permis d’obtenir ce résultat historique.

De notre point de vue, les adeptes de la polémique stérile devraient s’abstenir de nous servir comme à leur habitude des plats indigestes composés d’inepties et de médisances infondées.

Ces perfides trompeurs qui sèment la haine et répandent la peur ne doivent pas nous priver de contempler ce beau dessein que les 9 juges constitutionnels viennent d’offrir à notre département.

La Cour constitutionnelle qui vient d’annuler avec la force des arguments une élection dont les résultats sortis des urnes donnent le candidat du parti au pouvoir largement en tête, doit tous nous interpeller.

La décision d’annuler les élections au premier siège de l’Ogoulou ne doit pas servir de prétexte pour trouver des prétendus boucs émissaires, mais plutôt à nous poser les bonnes questions pour l’avenir de cet éléphant de la province de la N’gounié qui peine à retrouver ses lustres d’antan.

Les candidats du PSD et du RHM qui ont dénoncé les conditions d’organisation des élections au premier siège du département de l’ogoulou, viennent de nous apporter la preuve de la noblesse de notre engagement aux côtés du DCP et la nécessité de transcender nos clivages pour le plus grand bien de nos parents et de notre siège.

Ne dit-on pas à Endzambwe que tout ce que Nzambe kana, Mokania Mambo fait est bon ? Sachons faire confiance au maître des horloges et des circonstances. » A-t-il conclu.

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