Construction du Lodge à Petit Loango : les communautés villageoises menacent de faire apparaître les esprits pour manifester leur non prise en compte
Les communautés villageoises dans la province de la Nyanga boudent le partenariat, public-privé ayant conduit l’état gabonais a cédé à la Société African Conservation Développement Group (ACDG) 631 000 hectares de son territoire et une zone marine d’un peu plus de 1 000 km2 pour la construction d’un lodge situé sur la côte du parc national de Loango, sous concession avec l’Agence Nationale des Parcs Nationaux du Gabon (ANPN) sans les avoir consulté au préalable.

En effet, les travaux de construction du premier lodge du groupe ACDG (African Conservation Development Group) ont lieu au Gabon depuis leur lancement en fin d’année 2020, mais depuis lors des voix s’élèvent pour dénoncer ce bradage des terres et eaux par les gouvernants qui n’ont que faire des populations locales.
Autrefois appelée SFM Africa, la société enregistrée à l’île Maurice African Conservation Développement Group (ACDG) a été fondée par Alan Bernstein, par ailleurs créateur de la société Sustainable Forestry Management Ltd (SFM) enregistrée aux Bahamas en 1999, également active au Gabon autour de 2007.
L’homme d’affaires Alan Bernstein est aussi le propriétaire de la société Conservation Corporate Africa ayant pour prérogatives la construction et la gestion des lodges et des camps de Safari de luxe en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.
Dans la Nyanga l’on semble dépassé par les événements, personne où presque ne maîtrise les contours de cette affaire négocier depuis plusieurs années, consistant à exploiter non seulement le patrimoine forestier avec comme fer de lance les entreprises “NFO puis SFM et Cora Wood” sans que cela ne profite réellement aux communautés rurales comme le prévoit l’article 251 du Code forestier, mais aussi la cession des eaux sur la côte à la CDBG.
Des travaux de construction du lodge haut de gamme ayant une capacité de 24 lits à Petit Loango, au cœur du parc national de Loango échappant aux contrôles des services concernés car étant une affaire, paraît-il, de la présidence de la République.
Un projet visant à devenir une référence de l’écotourisme en Afrique équatoriale, vigoureusement contester par les autochtones qui menacent d’invoquer les esprits si leur avis n’est toujours pas pris en compte par l’une des parties impliquées. Indique une source proche du dossier.
À noter, le groupe ACDG prévoit de mettre en œuvre, à long terme un réseau de lodges dans les parcs nationaux du Gabon après le parc national de Loango, une zone protégée reconnue comme l’une des plus belles et riches en biodiversité sur le continent.