Depuis l’éclatement de cette affaire à Bitam dans le Woleu-Ntem c’est devenu comme qui dirait, un champ de bataille, une guerre à ciel ouvert entre les fonctionnaires de Police en service dans ladite commune et plusieurs individus parmi lesquels des trafiquants en tout genre reconnus devant l’éternel.
Ce sont entre autres ; des trafiquants de drogues, des passeurs de véhicules où spécialistes dans l’immigration clandestine, des braconniers, et même des transporteurs routiers qui ont décidé de pourrir la vie aux agents poster a chaque poste de contrôle aux entrées et sorties de la ville. Une pétition aurait même été initiée afin que certains points de contrôles à partir desquels les agents procèdent aux fouilles sans relâche de véhicules en provenance des pays voisins que sont ; la Guinée équatoriale et le Cameroun, soient retirés.
Selon notre source, depuis le démarrage des contrôles accrus dans ladite ville, les auteurs de ce mouvement auraient déjà perdu plusieurs millions de francs CFA. D’autres pour y échapper n’hésitent pas à braver la forêt pour faire traverser leurs produits en toute discrétion.
« Aux alentours de Bitam quand les agents sont vigilants, ils trouvent des fois dans la broussaille des sacs de chanvre et cobolos, où même des cartons de liqueurs trafiquées. » Indique-t-elle.
S’il est reproché l’attitude de crève-la-faim qu’affichent quelques agents en quête permanente d’argent facile sur la voie publique, il faut également reconnaître que d’autres sortent du lot car accomplissant parfaitement les tâches qui leur sont assignées. Le cas des forces de police du commissariat central de Bitam considérés jusqu’à preuve du contraire comme étant de parfaits exemples en la matière.
