SOCIÉTÉ

Radiation des effectifs de la Garde Républicaine : Frédéric Bongo Ondimba ne réalise toujours pas

Frédéric Bongo Ondimba, frère du président déchu Ali Bongo Ondimba n’est plus un soldat de l’armée gabonaise depuis sa radiation par décret datant du 23 octobre écoulé. Une décision qui selon lui ne repose absolument sur rien.

Frédéric Bongo Ondimba prend la parole après avoir pris connaissance du décret le mettant hors circuit vingt-cinq ans plus tard, tout comme ce fut le cas le 30 Août dernier pour son frère aîné Ali Bongo Ondimba. 

Parmi les postes occupés tout au long de sa carrière militaire, l’on cite exemple, celui de directeur général des services spéciaux de la Garde républicaine où il a été très en vue. 

Devenu chômeur aujourd’hui, Frédéric Bongo Ondimba, fils de l’ancien président Omar Bongo Ondimba et d’Edmond Jacqueline Coq estime être victime d’une conspiration : « Certains cherchent à me porter préjudice aujourd’hui simplement parce que je porte le nom de mon père », a-t-il déclaré.

S’il n’a aucun problème contre l’arrêté pris par le président de la Transition à son égard, lequel fait mention de sa radiation de l’armée gabonaise, Frédéric Bongo Ondimba, s’interroge néanmoins sur la motivation de cette décision portant atteinte à son honneur, sa probité et mais aussi à son sens du devoir.

Selon le frère cadet d’Ali BONGO Ondimba les Gabonais dont ceux l’ayant côtoyé, ou servi à ses côtés, doivent comprendre que les termes de ce texte sont ceux des conclusions d’un conseil d’enquête datant de 2022 qui fut une mascarade initiée par des personnes aujourd’hui écrouées et sous le coup de graves accusations, et qui ne visait qu’à le détourner de son devoir premier à l’époque. Celui de renseigner le président en exercice et par là même de protéger la République du Gabon.

Bien que cette radiation ait un impact significatif dans sa vie, il affirme avoir émis le souhait autrefois à se faire révoquer pour profiter de son temps à développer ses projets personnels dans le secteur de la sûreté, de la sécurité et de l’intelligence. 

Quoique accusé dans le décret présidentiel de « faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux », de « fautes contre la discipline militaire », et des « manquements aux règles d’exécution de services », l’ancien gros bras de la famille Bongo refuse toute suspicion d’un quelconque de coup d’état.

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