PDG : Alain Simplice BOUNGOUERES ouvre la boîte de Pandore de démission et de création de parti sous l’ère CTRI
Pris à partie ces derniers mois par ses camarades du deuxième siège pour diverses raisons, après mûre réflexion l’ancien député, Alain Simplice BOUNGOUERES, a décidé en tout âme et conscience de quitter le navire désormais à la dérive qu’est le parti démocratique gabonais (PDG) pour créer sa propre formation politique dénommée, Parti Patriotique Gabonais (PPG) qu’il envisage d'implanté dans l’ensemble du pays et dont la présentation aux populations de Libreville à eu lieu vendredi dernier dans un quartier populaire.

L’ancien député du deuxième siège de l’Ogoulou, dans la province de la Ngounié, Alain Simplice Boungoueres, est dorénavant le président de sa propre formation politique dénommée ; Parti Patriotique Gabonais (PPG). La cérémonie de présentation s’est déroulée, le vendredi 24 novembre 2023, en présence des militants et sympathisants à Libreville la capitale gabonaise.
D’après ses proches, il fallait impérativement aboutir à cette création de parti au vu des désaccords ces dernières années avec plusieurs de ses camarades de ladite localité à l’origine d’ailleurs de sa mise à l’écart des élections législatives et locales du 26 août 2023. Lesquels s’emploieraient nuit et jour à détériorer davantage son image auprès des populations.
Conscient des enjeux politiques à venir, l’ancien élu a jugé bon de préparer le terrain non pas au banc des accusés mais plutôt au sein de son parti.
En rompant définitivement les liens avec le PDG où il n’était plus qu’un faire-valoir, Alain Simplice BOUNGOUERES, pèse à nouveau dans l’échiquier politique gabonais. Le PPG entend contribuer au développement du pays, à son épanouissement et inciter à la cohésion des gabonais.
Selon l’ancien élu, son parti s’inscrit dans le droit-fil des aspirations des nouvelles autorités du pays dont la ferme volonté est de restaurer les institutions afin de redorer l’image du Gabon et des gabonais souillée par les dirigeants déchus. Il vient ainsi proposer à l’ensemble du peuple gabonais une alternative crédible et cohérente de gestion de notre pays avec l’espoir de répondre aux nombreux défis de l’heure à savoir ; politiques, sociaux et environnementaux.
Un premier départ d’un cadre du PDG pendant la transition du CTRI qui pourrait en inspirer d’autres, sachant l’état de déliquescence dans lequel se trouve ce parti depuis sa perte du pouvoir le 30 Août dernier.