POLITIQUE

Coup de gueule de Vivien Patrice Lloyd AMOS MAKAGA PEA envers ses détracteurs : “JE NE DOIS RIEN À PERSONNE !”

Estomaqué par l’attitude rétrograde de certains de ses camarades pdgistes et même des soutiens d'Ali Bongo Ondimba l’ancien homme fort de l’UJPDG, Vivien Patrice Lloyd AMOS MAKAGA, vide son sac en donnant sa part de vérité sur les faits ayant précipité sa chute dans une communication intitulée : “A L’ATTENTION DES LAQUAIS SERVILES ET POUR QUE LA MÉMOIRE COLLECTIVE S’EN SOUVIENNE”

Ce dernier d’entamer sa communication en ces termes : “pour la mémoire collective, ma plus grande reconnaissance envers le Chef de l’Etat pendant mon séjour politique au Gabon, et au delà de nos liens familiaux et personnels qui ne regardent d’ailleurs personne, c’est de m’avoir orienté dans le secteur privé plutôt que dans un service public pour me faire revenir au Gabon, de ne m’avoir jamais nommé en Conseil des Ministres, ni permis d’occuper la moindre fonction régalienne ou le moindre emploi supérieur de l’Etat. Car non seulement il préférait que je fasse mon métier plutôt que d’occuper une fonction, mais surtout, il savait ce que certains pensaient de moi et leurs mauvaises intentions à l’égard de ma personne. Ils n’ont jamais en effet digéré qu’il soit allé chercher un « inconnu » à l’étranger pour diriger les jeunes du Parti alors qu’ils lui avaient recommandé leurs propres poulains pour ce poste… Le compte à rebours de leur vengeance était enclenché et les épisodes vécus se comptent par centaines.

Avant de poursuivre : “de plus, avant de diriger la Jeunesse du Parti Démocratique Gabonais, je n’étais ni un mendiant, ni un courtisan. J’avais déjà un métier de juriste, un Job très bien payé en Suisse et dans le secteur pétrolier, en plus d’une carrière professionnelle pour laquelle j’étais même déjà très envié.” 

Il précisera d’ailleurs que : “Travailler à Genève était plus qu’un prestige, un privilège. Mais quitter ce confort envieux pour aller vivre au Gabon, ce pays où on vous jalouse même pour votre propre sourire et où votre réussite n’est jamais légitime aux yeux des penseurs du dimanche, était un risque pour ne pas dire une dangerosité que j’ai accepté d’affronter courageusement. Le Président avait besoin de sa diaspora pour développer la Société Nationale des Hydrocarbures qui venait d’être créée. C’était un challenge et j’ai consenti à l’offre. Un contrat m’a été présenté et nous avons négocié. J’étais consultant et c’était le deal. Y a rien d’extraordinaire.

Vivien Patrice Lloyd AMOS MAKAGA PEA fait savoir que dans ce Gabon d’ailleurs, il n’était pas très apprécié par les donneurs d’ordre de ceux qui sortent du bois aujourd’hui pour lui reprocher son indépendance et sa liberté, au nom d’une prétendue « reconnaissance » qui n’est que le fruit de leurs propres fantasmes : “J’étais très combattu aussi bien par des jeunes comme moi que par des moins jeunes. J’ai d’ailleurs gardé toutes les archives de ces nombreuses campagnes odieuses contre ma personne, les insultes, injures, et autres formes d’humiliations que j’ai principalement subies sur la toile et dans la presse gabonaise.” 

Il poursuit plus loin : “Ils m’ont inventé des vies, des relations, des genres, jusqu’aux rumeurs les plus exécrables et inimaginables, et même des origines ou filiations douteuses. D’ailleurs, j’y reviendrai. C’était apparemment leur conception de la politique. C’était risible pour eux, c’était leur façon d’apaiser leur souffrance de voir un jeune comme eux ou un enfant de l’âge de leurs propres enfants sortir de nul part et s’imposer sur le devant de la scène. Salir et détruire pour réussir leur carrière, c’était ça ou rien pour eux. Une vraie honte qui m’a longtemps insupporté. Jusqu’au jour où ils ont fait circuler que j’étais rémunéré à 15 millions de Francs CFA à la Gabon Oil Company. Les plus naïfs ont gobé ce grossier mensonge. Les plus lucides l’ont laissé mourir de son propre poison. Les auteurs de cette affabulation sont connus et désormais rentrés dans leurs petits souliers. Comme quoi « Karma is a bitch »!

Quand j’ai été « viré » (puisque c’était le terme consacré pour désigner mon éviction) du Parti, j’étais devenu la tête de Turque dont tous se moquaient allègrement sur la toile et dans les forums de discussion. On avait même le sentiment que ce Congrès du 10 Décembre 2017 avait été organisé uniquement pour moi. Ce complot minutieusement préparé de longues semaines, était le fruit de ceux qui avaient ma confiance, marchaient avec moi et mangeaient même à ma table. C’était à ce moment que j’ai découvert le sens du film « LE PRIX DE LA TRAHISON ». J’ai été dépeint de la manière la plus abjecte et inhumaine qui soit dans un rapport remis au Président. A-t-il lancé. 

Non sans relever que pour ses détracteurs il était un homme fini, mort et définitivement enterré : “Ils avaient juste omis un détail, j’étais une graine divine et j’ai repoussé. Ma réussite a été construite sur les cendres de nombreuses frustrations et humiliations. Dans certaines radios j’étais honni, moqué violemment au cours de séquences préméditées de leurs émissions. Seul le soutien de Dieu et de ma Famille à laquelle je suis profondément attaché et reconnaissant, m’a permis de tenir la dragée haute à ces prédateurs de carrière qui rêvaient de me savoir dans le cimetière de l’imparfait. Mon succès je l’ai construit SEUL. Des années d’études, des années de recherches et des nuits blanches de révision pour un résultat dont ceux qui ne m’ont jamais lâché sont très fiers aujourd’hui. Pour devenir Avocat en France, il n’y a ni piston, ni lèche-bottisme, ni compromission, ni courtisanerie, ni fétichisme ni campagne électorale. Il faut juste un cerveau et savoir l’utiliser. C’est ce que j’ai fait et ça a marché. (Mais tu les verras gigoter et s’offusquer parce que je n’aurais pas exprimé ma reconnaissance envers Ya Ali pour un cerveau que Dieu m’a donné.)

C’est la raison pour laquelle j’ai la fierté de le redire ici à qui ne veut pas l’entendre ou le lire : JE NE DOIS RIEN À PERSONNE ! Rideau. A-t-il conclu.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page