Tournée d’Alain Claude Bilie-By-Nzé dans l’Ogooué-Ivindo : mobilisation monstre sous fond de menaces tous azimuts
Les enseignants grévistes de l'Ogooué-Ivindo, pour la plupart non-salariés depuis des mois, avaient promis de passer à la vitesse supérieure en manifestant leur colère cette fois par des gestes forts vis-à-vis du Premier ministre, Chef du gouvernement, Alain Claude Bilie-By-Nze, qui, soit dit en passant est l'un des hauts cadres de la localité. Mais une menace qui au final n’a pas été mise à exécution.

Les alertes envers la tutelle visant non seulement à régulariser les situations administratives tout comme les conditions de vie et de travail précaires a leurs lieux d’affections sont restées sans suite jusqu’à ce jour, d’où le durcissement du mouvement de grève des enseignants de Mekambo dans le département de la Zadié.
Ces agents de l’état non-salariés n’en peuvent plus des promesses de l’administration. De fait, ils ont décidé d’exprimer leur mécontentement en menaçant d’ériger des barricades sur la route pour empêcher la libre circulation au Premier ministre, Chef du gouvernement, Alain Claude Bilie-By-Nze, et sa délégation.
Aujourd’hui, c’est plus de la moitié des enseignants de l’Ogooué Ivindo qui sont touchés par cette situation, bon nombre d’entre eux estiment que leurs revendications sont banalisées par la tutelle malgré le mouvement de grève enclenché depuis plusieurs semaines.
Cogitant comment mieux se faire entendre par l’administration, les enseignants envisageaient donc de mener une opération boycotte de certaines étapes de la tournée du Premier ministre. Une menace très vite désamorcée a la suite d’une médiation.
Mis à part cette montée de colère des enseignants dont la plupart sont non-contractuels de l’état, les habitants de Batouala promettaient faire voir à la première autorité gouvernementale ce que le chien avait vu à Nzeng-Ayong, notamment en sabotant son passage. Cela en guise de protestation du mauvais état routier chez eux.
Malgré ce vent de tension, il est à noter néanmoins que de Boué à Mekambo jusqu’à Mohaba en passant par Batouala et Djidji les Ogivins ont massivement pris d’assaut les espaces aménagés pour accueillir le Mwana Mboka (fils du village).
Depuis plusieurs jours les gabonais dans le reste du pays ont les regards braqués vers le G7 où sont concentrés actuellement les activités du premier ministre, Chef du gouvernement.
Nous y reviendrons…