La route, facteur de développement mais une chimère au Gabon
Le développement est semble-t-il un vain mot pour les pouvoirs publics. Un terme a priori dépourvu de tous ses sens dans la mesure où aucune infrastructure de base durable et essentielle n’est construite au bénéfice des populations. Pour s’en convaincre, il suffit de parcourir la capitale gabonaise ou d’autres villes dans l’arrière-pays.

Ne dit-on pas que le développement d’un pays ou d’une localité passe aussi par la mise en œuvre d’un plan de développement structuré et par la réalisation des infrastructures routières de qualité ?
Au Gabon triste est de constater que le développement n’est qu’une simple vue de l’esprit, son principal facteur qu’est la route peine à voir le jour depuis belle lurette tandis que des budgets pharaoniques sont dégagés chaque année par l’état.
Les routes au Gabon sont éventrées, des bourbiers et crevasses se forment partout. Il est impossible de circuler d’une région à une autre sans être confronté à ce piteux état routier.
À Libreville la capitale c’est la désolation absolue. Certains quartiers tels ; Nzeng Ayong, Diba-Diba, Tsib-Tsoss, Ozangué, Charbonnages, Alibending, Ozoungué, Mindoubé, Cocotiers, pour ne citer que ceux-là, sont laissés pour compte.
Non loin de là c’est le tronçon Ndjolé-Bifoun qui pose problème, l’on se croirait dans un circuit de Rallye. Ajoutons à cela les tronçons Mbigou-Lébamba, Mouila-Mbigou en passant par Eteke, Mimongo, Malinga, Mbigou-Koulamoutou, Mbigou-Malinga…
Malgré les montées au créneau des populations pas grand chose n’est fait pour remédier le plus rapidement possible à cette situation qui n’a que trop durée. Un tord qu’elles imputent à leurs élus qui seraient pour la plupart des béni oui face aux décideurs.

À propos, sur l’axe Lébamba-Mbigou l’on nous signale qu’un accident de route d’une rare violence s’est produit lundi dernier au environ de 21 heures. Plus de peur que de mal il n’y a eu aucune perte en vie humaine déclarée.
Les blessés au nombre de 5 ont été conduits à l’hôpital de Bongolo. Indique notre source.
Néanmoins nous croisons les doigts afin que les travaux routiers initiés dans le cadre de la Transgabonaise en septembre 2020 se poursuivent et redonnent un peu d’espoir aux Gabonais déjà très affectés par la question, sachant que la livraison de ce chantier d’envergure est prévue courant 2023.