Concertation Politique d’Ali BONGO ONDIMBA : Pierre Claver Maganga Moussavou enlève son corps
L'ancien Vice-président de la République, et président du Parti Social Démocrate, Pierre Claver Maganga Moussavou, claque à nouveau la porte. Cette fois, il s’agit de celle de la Concertation Politique initiée par le président de la République, Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA. L'annonce a été faite le mercredi 15 février 2023 au cours d’un point de presse ténu au siège de son parti sis au Haut de Gué-Gué à Libreville au Gabon.

Pierre Claver Maganga Moussavou renonce à prendre part au nom du Parti Social Démocrate (PSD) aux travaux de la concertation politique initiée par Ali BONGO ONDIMBA, qu’il qualifie de mascarade au cours duquel rien de probant n’en sortira pour favoriser la paix.
Pierre Claver Maganga Moussavou, refuse de prendre part à une concertation pipée d’avance car ayant derrière lui des milliers de gabonais dont l’avis est contraire à ce plan qu’il voit venir de loin.
Ainsi, le président du PSD aurait pris note des critiques des populations : « Si le président de la République veut vraiment engager des négociations, alors qu’il sache à qui s’adresser. Parce qu’on a beau être président du parti, on n’est pas écouté et suivi par le peuple gabonais. Si ça ne marche pas, c’est Maganga Moussavou qu’on va insulter dans les journaux », a-t-il dit.
Plus loin PCMM déclare : « Ce n’est pas la peine de passer par des supertfuges en disant qu’on va encore faire un mandat de 5 ans comme si l’on s’adressait à des enfants. Vous voulez briguer un mandat de 5 ans alors que le temps est venu d’aller s’asseoir et se reposer. » A-t-il dénoncé.
Le leader politique a également donné son avis sur la récente révision de la durée du mandat présidentiel au Gabon : « Au PSD, 7 ans renouvelable une seule fois. En 14 ans, si tu n’as pas donné la pleine mesure alors vraiment, c’est que tu auras été d’une grande nullité », A-t-il indiqué.
En clair, Pierre Claver Maganga Moussavou et les siens refusent d’être les dindons de la farce dans cette affaire qu’ils qualifient de manigance d’un pouvoir aux abois qui n’aurait plus rien à proposer au peuple gabonais.