POLITIQUE

Les députés de l’opposition contestent vigoureusement la révision constitutionnelle

Plusieurs élus du peuple issus des rangs de l’opposition se sont fait entendre ce jour au cours d’une manifestation organisée à la devanture de l’Assemblée nationale, suite à la récente révision de la Constitution adoptée récemment en Conseil des ministres. Comme un seul homme ces derniers tenaient ouvertement à faire savoir à l’opinion leur non-approbation a cette modification jugée tendancieuse. 

Les députés de l’opposition, notamment ceux des partis politiques ; Les Démocrates (LD), l’Union Nationale (UN) et le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), disent non a ce qu’ils qualifient de tripatouillage de la Constitution, une révision qu’ils n’approuvent guère car étant selon eux une manigance de plus pour prendre en otage les leviers du pays. 

En présence de la presse et d’autres leaders d’opinion, ces derniers ont fait entendre leur voix au cours de cette manifestation organisée spontanément ce mercredi 23 décembre 2020 à la devanture de l’hémicycle du palais Léon Mba. 

Une révision de loi inadmissible pour les gabonais convaincus d’être les marionnettes dans cette affaire,  malgré les explications du porte-parole du président de la République Jessye Ella Ekogha lors de sa conférence de presse du mardi 22 décembre 2020 : « la révision de l’article 13 de la constitution vise seulement à prévenir d’éventuels blocages comme ce fut le cas en 2018 après l’AVC du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba en Arabie Saoudite. Et la révision en cours a introduit cette notion tout comme elle instaure un triumvirat pour assurer l’intérim du président de la République. Cela dit, en cas d’indisponibilité temporaire ou définitif du président de la République, c’est le président de l’Assemblée nationale, son collègue du Sénat et le ministre de la Défense qui assureront son intérim. La durée de cet intérim n’ira pas au-delà de 60 jours. » A-t-il affirmé.

Une sortie remarquable des députés a la suite des réactions en en cascade des leaders d’opinion ayant également manifesté leur mécontentement suite à cette nouvelle révision constitutionnelle.

Dans leur propos luminaire, les députés s’interrogent des méthodes actuelles du pouvoir pour demeurer aux commandes du pays, cela sans prendre en compte l’avis des populations pour lesquelles ces mêmes lois sont votées. Ces derniers estimant que ce projet de loi pouvait faire l’objet d’une approbation populaire, notamment par la voie référendaire.


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