POLITIQUE

Sorcellerie Politique : Les ex Ajeviens poignardent les uns après les autres leur mentor Brice Laccruche Alihanga

Les ex Ajeviens déballent tout, ils se seraient passé le mot pour enfoncer davantage leur mentor, l’ex Directeur de cabinet du président de la République, Brice Laccruche Alihanga, qui dans un passé récent était leur bienfaiteur.

Les présumés auteurs de détournement de deniers publics ont la peur au ventre depuis leur interpellation dans le cadre de l’opération scorpion.

Les ex Ajeviens autrefois fiers d’arborer le convoité tee-shirt bleu risquent gros notamment de passer plusieurs années en détention. Pour se sortir de leur bourbier ils n’hésitent pas à faire de surprenantes révélations visant à jeter l’opprobre envers leur ex leader, Brice Laccruche Alihanga, accusé d’être le cerveau de l’affaire de détournement de fonds publics en bande organisée.

De Jean Noël Mboumba en passant par Arsène Édouard Nkoghe à Ismaël Ondias Souna et bien d’autres. La chanson reste la même : « Nous suivions les instructions de l’ex Directeur de cabinet du président de la République, Ali Bongo Ondimba ».

Pas plu tard que le mardi 8 juin dernier lors de la session criminelle spécialisée au tribunal de Libreville, l’ex-Directeur Général de la Société Équatoriale des mines, Ismaël Ondias Souna, venait à mettre une couche supplémentaire en affirmant être a cette époque aux ordres de son mentor Brice Laccruche Alihanga dans l’affaire du prétendu détournement de 2 milliards de francs CFA dans la caisse de la société dont il avait la charge. D’après ses explications l’ex DC du président de la République aurait distrait à lui seul 250 millions de FCFA.

« 250 millions pour Brice Laccruche Alihanga, 150 millions pour le ministre des Mines, Tony Ondo Mba, 60 millions à Roger Owono Mba, 70 millions au Président du conseil d’administration de la SEM et 20 millions au directeur des affaires financières de la SEM, Éric Nang Essone », a indiqué Ismaël Ondias Souna concernant le partage des 2 milliards détournés sur les 100 milliards de dividendes versés à la Société Équatoriale des mines (SEM).

Brice Laccruche Alihanga en détention préventive depuis décembre 2019 subi ce que d’aucuns qualifient d’acharnement envers sa personne, mais aussi de pure distraction pour éloigner le débat des questions essentielles au développement du pays. 

Toujours est-il que ces révélations peuvent avoir une certaine influence auprès des jurys pour le verdict du procès en cours.

Au vu de ces accusations en cascade, tout porte à croire que les carottes sont déjà cuites pour le fondateur de l’AJEV. Il est mort et foutu, comme nous le rappelerai le Lieutenant Moussodji.

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