SOCIÉTÉ

Société civile / composition du parlement de la transition : les nominations faites à ce jour seraient l’œuvre des nouveaux Ian Ngoulou 

La société civile dénonce la  violation de la charte, s’agissant de la composition de la société civile par le remplacement de 25 de la société civile par 25 cadres de la société civile. Selon elle, le rajout de la charte du mot CADRES a permis aux auteurs de cette manipulation de justifier la présence de plus de 15 membres des organisations politiques (dont au moins 10 cadres du PDG) en remplacement de plus de 15 acteurs reconnus de la société civile. 

Dans sa déclaration lue par son porte-parole, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, le lundi 9 octobre 2023, au siège de Brainforest sis aux charbonnages, la société civile s’insurge contre les désignations alambiquées des membres des deux chambres du parlement à savoir : Assemblée national et Sénat de la transition.

Les membres de la société civile présents dans la salle au moment de la déclaration © La Une Media Gabon

A priori, des personnes à la moralité douteuse influenceraient depuis peu les décisions du Président de la transition, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema : « La Société civile s’interroge si en un mois, des nouveaux Ian Ngoulou ou Iannette Ngoulou sont nés pour faire de la gestion du général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, ce qu’ils ont fait avec Ali Bongo Ondimba. » A martelé Geoffroy Foumboula Libeka Makosso. 

Avant de poursuivre : « Nous disons Haut et fort, que nous combattrons ces pratiques et les auteurs de ces manipulations en appelant le président de la transition à : ouvrir une enquête interne au niveau du circuit de validation des propositions du parlement pour démasquer les auteurs de ces manipulations de notre charte ;

Prendre les sanctions disciplinaires qui s’imposent à leur sujet ;

Préciser à la nation si dans le cadre de la transition nous devons rester muet aux violations de nos textes au motif que l’armée a libéré le pays et ainsi le peuple doit se laisser pérenniser les mauvaises pratiques combattues par le pouvoir en place ;

Rassurer le peuple que ces pratiques ne se reproduiront plus dans la suite des actes du CTRI en l’occurrence la composition du CESE et de l’assemblée constituante, les délégations spéciales ;

Se rassurer de la volonté de la société civile à accompagner la transition tant que les autorités de transition nous garantissent le respect de nos textes et la rupture avec les anciennes pratiques ayant conduit notre pays dans cette situation. » A-t-il souligné, tout en sollicitant une audience auprès de la première autorité du pays afin d’exprimer  de vives voix leurs inquiétudes, et se réserve le droit de suspendre leur participation au processus de transition au regard des faits. 

Une vue des membres de la société civile lors de la déclaration © La Une Media Gabon

L’article 43 modifié de la charte de la transition dispose : l’Assemblée Nationale de la transition est composée de 98 membres parmi lesquels : 67 issus des organisations politiques et choisis parmi les personnalités politiques ; 25 de la société civile ; 06 militaires. A-t-elle relevé.

Parmi les noms rejetés dans cette liste proposée par la société civile gabonaise au président de transition, l’on retrouve : Georges Mpaga, Aminata Ondo, Roger Ondo Abessolo, Paul Aimé BAGAFOU, et bien d’autres.

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