Scandale au sommet : Un iMac Apple dérobé, ébranle le Cabinet d’Alexandre Barro Chambrier
Libreville la capitale gabonaise s'est réveillée au petit matin du Jeudi 26 juin dernier, avec la gueule de bois d'un cambriolage plus que suspect : le bureau du très influent Vice-président en charge du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a été visité. Le butin ? Un simple iMac Apple, semble-t-il. Mais dans les coulisses du pouvoir, l'affaire pue la conspiration à plein nez.

Oubliez l’opportunisme d’un voleur du dimanche ! Ici, on parle d’une opération chirurgicale, digne d’un film d’espionnage de série B. Serrures méticuleusement démontées, caméras opportunément hors service, ascenseur de toit transformé en porte dérobée… Les cambrioleurs ont visiblement lu Sun Tzu avant de passer à l’action. Et, cerise sur le gâteau, on aurait bien aimé pouvoir voler de l’argent, mais il n’y en avait pas ! L’information a d’ailleurs été confirmée par les services du concerné.
La question est sur toutes les lèvres : que contenait cet iMac ? Barro Chambrier n’est pas un simple homme d’état. Son CV impressionnant FMI, Banque Mondiale, diplomatie sino-africaine en fait un acteur clé des équilibres économiques du Gabon. Ses connexions familiales et politiques à Brazzaville et Abidjan ajoutent une dimension géopolitique explosive à l’affaire. Bref, un profil qui attire les convoitises.
Dès lors, l’hypothèse d’un simple vol devient risible. On penche plutôt pour une opération de renseignement, une tentative d’intimidation, voire une manœuvre pour déstabiliser un pilier du gouvernement. Dans une administration en pleine restructuration, ce « iMac-Gate » sonne comme un avertissement.
L’incident révèle une faille béante dans le dispositif de sécurité. Comment un bâtiment ultra-surveillé a-t-il pu être infiltré avec une telle facilité ? L’enquête devra répondre à cette question cruciale.Au-delà de l’ordinateur volé, c’est la confiance au sein du pouvoir qui est ébranlée.
Cette affaire trouble reflète un climat de rivalités et de luttes intestines dans un Gabon en pleine mutation. Plus qu’un simple cambriolage, c’est un symptôme de l’instabilité rongeant la cinquième République de l’intérieur.
Par Ange Michel Akendengue