Plus rien ne va entre les camarades PDGISTES à MANDJI. A priori l’union sacrée des filles et fils du terroir tant clamé lors des meetings et autres regroupements ne serait qu’une vue de l’esprit.
Les rivalités et egos font naître chaque jour des rancunes souvent remises au goût du jour entre camarades du parti d’Ali BONGO ONDIMBA. Le cas de MANDJI, département de NDOLOU dans la province de la NGOUNIÉ où plus rien ne va.
Le doyen politique et élu du peuple au Palais Léon Mba, Jean-François Ndongou ne donne aucunement l’impression d’être le rassembleur qu’il faut, celui à même de calmer les tensions. Selon certaines indiscrétions il serait même l’un des instigateurs de cette guéguerre dans la localité.
Des vives tensions entre camarades occasionnant l’irrespectabilité des uns a l’encontre des autres. Des élus locaux et nationaux pour la plupart, se détestant au point de jurer trois doigts au ciel ne plus jamais se saluer.
Cette scène déplorable aurait été offerte par ces derniers à la place des fêtes de Mandji lors de la cérémonie commémorative du 61e anniversaire de l’indépendance du Gabon le mardi 17 août écoulé.
D’après notre source, cette discorde de trop survient suite au chamboulement du protocole d’installation des personnalités attendues sur les lieux de la cérémonie par les deux députés que sont Mboumi Nzinzi Jean-Claude du 2e siège et Jean-François Ndongou du 1er siège arrivés délibérément avec du retard afin de montrer aux yeux du monde leur dominance politique dans ladite localité, ce qui aurait déplu la vénérable arrivée plutôt. Cette dernière de manifester son mécontentement en ne se levant pas à l’arrivée de ses camarades de la chambre haute du parlement.
« Les députés n’ont pas respecté l’ordre protocolaire, ils sont arrivés après la vénérable ce qui n’était pas normal. Quelle que soit la personne en face il faut la respecter (…) J’ajouterai même que l’arrivée du préfet a été retardée parce que les deux députés n’étaient pas sur les lieux à temps », témoigne un habitant de Mandji présent le moment des faits.
Selon notre même source, cette désunion était également perceptible pendant le tournoi de football dénommé Mandji 17 août, organisé par l’association Mughetu Ghileme, au court duquel la marraine Maryse Mariam MATSANGA MAYILA épouse ISSELMOU s’est vu complétement lâché par ses camarades pourtant attendus.
« Tout s’explique, je saisi mieux pourquoi plusieurs d’entre eux n’étaient pas au stade pendant la finale du championnat », a constaté un habitant de Mandji après le tournoi de football.
« Je me demande ce qui ne tourne pas rond chez nos camarades, nous n’avons là que des problèmes d’egos qui ne nous grandissent pas », a fustigé Moïse MOUNDOUGA, un militant du PDG à Mandji.
Cette situation est loin d’être un cas isolé dans cette formation politique ou les disputent de leadership sont légion. À croire que le secrétariat exécutif à travers le conseil de discipline ne joue plus grandement son rôle face à de tels agissements.
