Le PDG dépité des associations politiques depuis l’avènement de l’AJEV
Le PDG, parti au pouvoir depuis plus d'un demi-siècle aura subi depuis sa création bien des remous. Le laisser aller et laisser faire de ses membres a favorisé la montée en puissance d'associations satellites qui ont failli emporter ce parti.

Selon l’éditorialiste Hubert Oboulougou, l’Ajev pour ne citer que celle-là qui dans ses débuts n’était qu’une insignifiante petite association et sans passif retentissant avait fini par reléguer le Parti Démocratique Gabonais (PDG) au second plan.
D’après notre analyste, “nous en étions au point où le responsable Brice Laccruche ALIHANGA humiliait à ciel ouvert le PDG en faisant la promotion des seuls membres de son association. Les militants du PDG se voyaient obligés de faire allégeance à une association façon-façon pour exister et espérer un strapontin. Comme un jet d’urine dégoulinant sur la tête des Pdgistes, ces derniers firent la queue-leuleu toute honte bue devant le patron de l’Ajev à genoux pour quémander ses faveurs.” Cafarde t-il.
“La danse du ventre devant l’Ajev fit ramper à ses pieds même des hauts dignitaires du PDG. Du coup, cette petite association devint si puissante que les membres du PDG évitaient de porter la tenue blanche de leur parti devenue presqu’une malédiction pour le tee-shirt bleu de l’Ajev. Soudain l’Ajev disposait de plus de moyens financiers que le PDG devenu mendiant et la risée de tous.” Déplore t-il, mais en affirmant néanmoins que :
“L’élection présidentielle de 2023 s’approchant à grands pas, la crainte de voir les associations disposer de plus de fonds de campagne que le PDG a amené les dirigeants du parti à confectionner un traquenard dans lequel sont tombées plusieurs associations, à savoir la fusion-absorption laquelle garantie leur disparition avec leurs membres car, personne au PDG ne veut encore prendre le risque de se faire coiffer au poteau par une association telle que l’Ajev qui avait fini par supplanter le parti, laissant ses dirigeants les yeux larmoyants, reclus loin du pouvoir et inspirant pitié. Le parti s’était laissé monter sur le dos, à la Capello« .
Il poursuit un peu plus loin en affirmant “La cupidité des responsables d’associations qui, de toute façon se fichent de l’idéologie du parti et n’ont d’yeux et de boussole que l’argent facile a fini par les mettre tous dans la nasse. On voit mal comment les dirigeants du PDG leur laisseront grand-chose du magot qu’ils recevront. Ce, dans un contexte où ils doutent eux-mêmes d’une victoire à la prochaine élection. Les échecs notoires de deux septennats consécutifs ne sont pas de nature à les convaincre de la nécessité d’un troisième mandat qui apparaît comme de trop”, évoque t-il, avant de conclure en ces termes :
“Affaire en bandit se réglant en bandit, les patrons des associations dissoutes, se sentant floués, n’hésiteront pas à laisser leurs anciens membres libres de faire ce qu’ils voudront, comme pour se venger. Tel est aussi pris qui croyait prendre. “Chaud devant.”
Une analyse qui pourrait faire réfléchir les responsables du PDG a quelques mois du congrès ordinaire au cours duquel devra être décidé le sort des nouveaux adhérents qui n’ont d’autre choix pour l’heure que de se conformer aux statuts et règlements de leur parti.