Le Gabon Renforce son Emprise sur l’Industrie du Manganèse : Victoire Décisive d’Oligui sur Eramet
Un chapitre décisif s'est ouvert dans l'histoire du Gabon avec l'affirmation de sa souveraineté économique sur l'industrie du manganèse. Le Président, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguema, a lors d'une rencontre, le Jeudi 17 Juillet 2025, à Oyem avec les dirigeants du groupe français Eramet (maison-mère de la Comilog), obtenu des engagements significatifs pour la transformation locale de cette ressource stratégique.

Dans un contexte marqué par l’annonce, par le Gabon, d’une interdiction d’exporter du manganèse brut à compter de 2029, cette rencontre s’apparentait à une épreuve de force. Face à une posture initiale d’Eramet qui laissait planer des doutes sur son adhésion aux ambitions gabonaises, il a mené des discussions « exigeantes mais constructives » aboutissant à un accord considérablement avantageux pour le Gabon.
Le Président a annoncé sur ses réseaux sociaux les retombées majeures découlant de cet accord stratégique, comprenant :
Un engagement de transformation locale de 2 millions de tonnes d’alliages de manganèse, signalant le lancement d’un véritable processus d’industrialisation de la filière.
La création de plus de 16 000 emplois directs et indirects, une avancée importante pour l’emploi des jeunes et la réduction du chômage.
La gabonisation des postes clés au sein de Comilog et de Setrag, notamment les directions générales et les ressources humaines, assurant une plus grande implication des cadres gabonais.
Le rapatriement et la clarification des flux financiers issus de l’exploitation des richesses minières nationales, garantissant une meilleure transparence.
La construction d’une centrale électrique et d’un siège social national, renforçant l’intégration territoriale et la pérennité des investissements d’Eramet.
« Ce que nous avons obtenu dépasse le simple cadre industriel. C’est une affirmation de notre souveraineté économique, » a déclaré le Président, plaçant la transformation locale des matières premières au cœur de sa politique.
Depuis son accession au pouvoir, le numéro un (1) gabonais a clairement exprimé sa volonté de promouvoir un modèle économique plus équitable, plus autonome et axé sur la création de valeur ajoutée nationale. Cette négociation s’inscrit dans la dynamique de rupture avec la dépendance aux exportations de matières premières brutes.
Cet alignement final de l’entreprise française démontre la capacité du Gabon à imposer un nouveau rapport de force, basé sur le respect mutuel et la collaboration. Cette approche est perçue par certains observateurs comme « un modèle de négociation souveraine dans un monde globalisé, » illustrant une détermination à façonner son propre avenir économique.