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Gabon 2-0 Guinée-Bissau : Victoire poussive, Champagne frelaté ?

Les Panthères ont rugi au forceps sur un score de 2 buts à 0. Cette victoire au forceps face à la Guinée-Bissau, un adversaire pourtant largement à leur portée, suffit-elle à enterrer le spectre de la défaite cuisante 4-3 face au Niger ? On en doute fortement.

Ce deuxième match amical, présenté comme un triomphe de la jeunesse gabonaise, sent un peu le sapin de Noël en plein mois d’août : joli à regarder de loin, mais d’une pauvreté abyssale une fois examiné de près.

Une domination dans l’entrejeu inquiétante. Dommage que les buts tardent à arriver, comme un bus Trans Urb en pleine heure de pointe à Libreville. Un but à la 23ème minute, puis un autre dans le temps additionnel… On se croirait dans un match de ping-pong où l’on compterait les points à la loupe, tellement c’est rare. Un score final ne reflétant pas vraiment la physionomie de cette rencontre à sens unique, on aurait juré assister à un bras de fer entre un gros chat léthargique et un chiot mal nourri.

Coach Thierry Mouyouma, vos jeunes sont enfin inspirés, de quoi au juste ? D’un manuel de survie pour attaquants en manque d’inspiration ? Car, soyons honnêtes, deux petits buts contre la Guinée-Bissau, c’est aussi palpitant qu’une émission d’église de réveil sur MBIRE TV. La « décision audacieuse de faire jouer les jeunes » semble plus relever d’un acte de désespoir que d’une stratégie brillante.

On nous parle de joueurs du championnat national « ayant prouvé qu’ils avaient leur place ». Fantastique ! Espérons qu’ils ne se contentent pas de remplir les sièges vides d’un stade au public clairsemé, à défaut d’avoir des adversaires capables de provoquer des sueurs froides.

Le prochain défi face aux Seychelles et à la Côte d’Ivoire ? On tremble d’avance… à moins que cette fois-ci, les Panthères décident enfin de montrer les crocs, et non pas juste de faire semblant de les montrer. En attendant, on proposera au Gabon un accompagnement musical approprié pour ses futurs matches : une sonate pour piano trop lent… en mineur, évidemment.

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