SOCIÉTÉ

Déchirements Numériques : Brice Clotaire Oligui Nguema, au Centre d’une Guerre Fratricide d’activistes

Le tableau est désolant. Depuis l’avènement du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) puis l’arrivée au pouvoir par les urnes de Brice Clotaire Oligui Nguema, certains acteurs libres, pourtant présentés comme des soutiens actifs, livrent un spectacle indigne sur la place publique. Au lieu d’unir leurs forces pour accompagner le pouvoir de la cinquième République, ils se font la guerre, se dénigrant mutuellement avec une virulence inouïe.

Des figures telles que Christian Bernard Rekoula, Geoffrey Foumboula, Armel Ferry Mickala, Éric Otsetse, David Mberakouma, Nazih, Yannick Mba Ndong, et bien d’autres, se distinguent par leur participation à cette dérive. Leur comportement pose question, surtout lorsqu’on considère que nombre d’entre eux occupent des postes à responsabilité au sein de l’administration.

Comment concilier un tel agissement avec les exigences de leurs fonctions ? Ce spectacle désolant ne discrédite-t-il pas le Chef de l’État, au moment même où il entame son mandat de sept (7) ans basé sur le respect, la justice et l’État de droit ? A priori, l’origine de ces querelles semble résider dans des d’opinion concernant des décisions prises par le gouvernement. Notamment, la libération de la famille Bongo, orchestrée par le président angolais, et la récente cession de l’île Mbanié à la Guinée équatoriale.

Ce sont autant de sujets qui attisent les passions et provoquent des clashs virulents entre ceux soutenant le pouvoir en place et ceux affichant étrangement une opposition farouche. Chacun brandit sa « source sûre », sa « doc exclusive », contribuant à une cacophonie délétère nuisible à la stabilité du pays.

On peut légitimement s’interroger sur les motivations de ces « activistes ». Au-delà des convictions politiques, l’hypothèse d’une quête effrénée de popularité sur les réseaux sociaux, où les likes et les vues priment sur la substance, ne peut être écartée. Ce comportement, indigne d’individus dont certains se réclament soutien du pouvoir, risque de saper la crédibilité du nouveau régime et de semer le doute sur ses capacités à gérer son mandat.

Il est urgent que ces protagonistes prennent conscience de la gravité de leurs actes et privilégient le dialogue et la discrétion pour régler leurs différends, plutôt que de livrer un spectacle aussi grotesque et préjudiciable. L’avenir du pays mérite mieux que cet affrontement verbal indigne.

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