SOCIÉTÉ

Attribution des bourses : que des drôles de zigotos dans la place !

Il y a des compatriotes qui sont foncièrement durs d’oreille. Il leur faut toujours quelque chose sous la dent pour exister. Même quand il n’y a rien à croquer.

Le retour des bourses scolaires leur a donné l’occasion de signaler malheureusement. Les choses sont pourtant clairement définies, et même mieux expliquées par le département de l’Education nationale. Mais ces compatriotes bornés qu’ils sont, continuent de s’épancher sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas. Parce qu’ils sont pour l’école au rabais. Seigneur !

Mais comme il faut faire son numéro sur les réseaux sociaux, ils s’adonnent à cœur joie, pour lancer des imprécations contre le ministère de l’Education nationale, notamment sa première responsable, Camélia Ntoutoume Leclercq. La pauvre accusée de tous les péchés. Et pourtant, cette dernière a pris son temps, en faisant preuve de pédagogie, en expliquant que pour normaliser les nouveaux critères d’attribution des bourses, il a fallu, d’abord donner un caractère juridique au nouveau texte, d’autant que l’ancien décret avait été purement et simplement supprimé.

Et que sur la base des travaux d’une commission tripartite (ministère de l’Education nationale, ministère du Budget et des Comptes publics, et Agence nationale des bourses du Gabon), les techniciens qui ont longuement phosphoré, sont tombés unanimement d’accord sur des nouveaux critères d’attribution : 12 de moyenne au premier cycle et 11 de moyenne pour ce qui est du second cycle. Et la ministre de l’Education nationale de préciser que c’était-là, une « bourse de l’excellence ».

Malheureusement, malgré toutes les explications apportées, des compatriotes continuent d’entretenir un autre langage autour de ces critères. Les plus gonflés vont jusqu’à dépoussiérer un vieux décret publié au Journal Officiel. Un décret suranné. Alors, sur la base des travaux de la commission tripartite, pour accorder des bourses aux élèves méritants les critères susdits ont été retenus. Le décret d’application du président de la Transition complétant ainsi ces nouvelles modalités d’attribution.

On n’a pas donc besoin d’avoir un QI au-dessus de la moyenne pour comprendre les choses. A défaut de faire dans la mauvaise foi, comme on semble le voir avec le troupeau bêlant qu’il y aurait anguille sous roche avec ces nouveaux critères retenus. Les partisans du moindre effort vagissent ici et là qu’avec les nouvelles modalités d’attribution des bourses, on chercherait à discriminer les élèves. Les mêmes partisans du moindre effort insistent sur l’ancienne moyenne de 10/20 qu’ils lisent sur leur vieux décret dépassé et qui n’est même plus d’actualité.

On ne saurait prôner l’excellence, et n’exiger de son enfant qu’une moyenne de 10/20. On ne peut aussi se dire qu’on est en transition (tous azimuts) et garder les réflexes de la paresse, comme on le voit avec ceux qui restent scotchés à la moyenne de 10/20, pour obtenir la bourse. Dans tous les cas, la commission gouvernementale a tranché, un point c’est tout.

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