POLITIQUE

Climat politique à l’orée des élections générales 2023 : l’UDIS par la voix de son porte-parole Jo Dioumy Moubassango appelle à l’accalmie entre les leaders

Ce jeudi 20 juillet 2023 aux environs de 10 h à son siège situé face à l'université Omar Bongo (UOB), l'union pour la Démocratie et l'Intégration Sociale (UDIS) a tenu son traditionnel point de presse.

Cette énième rencontre avec les hommes et femmes des médias s’est articulée sur 2 points à savoir : le climat politique actuel et la modification de la loi électorale.

À propos du climat politique, le porte-parole de l’UDIS Jo Dioumy Moubassango a déclaré : « Nous observons un regain de tensions et de crispation dans le champ politique. Ladite atmosphère délétère, qui découle des joutes oratoires musclées entre hommes et femmes politiques de premier plan, de l’opposition, de la majorité et de la société civile, ne renvoie pas la meilleure image de la politique et de la démocratie gabonaise. La conséquence immédiate de cette escalade verbale, est la radicalisation des positions des partisans de chaque bord, sur le terrain politique. »

Toujours selon le porte-parole Jo Dioumy Moubassango : « lUDIS, dans son rôle républicain appelle à la retenue, à la sagesse et à l’humanité. Ces notions qui font partie de nos valeurs traditionnelles doivent porter les échanges entre les acteurs politiques du Gabon. Il en va de la décrispation et l’apaisement du débat politique et de la stabilité de notre pays. » A-t-il martelé.

Concernant la modification de la loi électorale : « lUDIS tient à dire tout son respect pour la diversité d’opinions s’est exprimée ces derniers jours sur cette question, aussi bien au sein de l’opposition, de la majorité, que dans les rangs de la société civile. Cependant, nous exhortons tous les acteurs politiques à dépassionner le débat et surtout, à rester stricto sensu, collés à l’interprétation de la loi à propos de la question querellée. Nous savons aussi qu’aucune loi n’interdit formellement la modification du code électoral en année électorale, sur demande du Centre Gabonais des Elections (CGE), du gouvernement et des 2 chambres du parlement. » A-t-il relevé. 

Avant de poursuivre : « Donc m’interdit par la disposition de la loi de procéder à un redécoupage électoral en pleine année électorale. Si tel avait été le cas, le Gabon notre pays serait tombé sous le coup d’un renvoi de la date de la tenue des élections générales, à plus d’une année. » A-t-il conclu.

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