Cinéma : sensibilisation à travers la série intitulée << Wa ye bera dzoya >> de Guylaine Atouh N’nang

Originaire de Mitzic, Guylaine Atouh N’nang est une jeune dame âgée de 36 ans, de nationalité gabonaise, passionnée du septième art. En 2008 elle se lance tout d’abord dans la production musicale, avec des artistes chanteurs venant d’horizons divers à l’exemple ; Espoir la Tigresse. En quête d’un univers plus riche et en couleur, Guylaine va s’inspirer des histoires de tous les jours pour se lancer également dans la production cinématographique. La série « Wa ye bera dzoya », traduction ; « Que vas-tu encore dire », une affirmation par rapport à un fait ou une situation en référence aux histoires ressasser par les acteurs de ladite série.
Elle regroupe pour cela 14 comédiens passionnés de cinéma. Marqués par la précarité dans laquelle vivent certains gabonais, ces derniers ont décidé de militer avec l’appui de Guylaine Atouh N’nang en faveur de cette catégorie de la population. Ils le font par amour et n’attendent rien en retour. Pour eux c’est aussi une certaine façon de contribuer à l’épanouissement du Gabon.
« Ma mission est de susciter un débat sur des faits à caractère politique, économique et social. Mais aussi de proposer des axes de solutions » a expliqué Guylaine N’nang, la productrice. Pour elle les histoires de la serie « wa ye bera dzoya » retracent les faits de société au fil des épisodes et relatent des situations quotidiennes dans lesquelles le maximum de personnes se reconnaissent et s’identifient.
« Autant dire que les critères qui permettent de définir notre cible sont assez variés. Nous essayons de toucher le maximum de personnes. Et dans nos différentes productions, nous essayons d’avoir aussi une vue panoramique sur les maux qui minent nos sociétés afin que chacun puisse s’ajuster », a-t-elle rajouté.
Chaque épisode raconte une histoire différente de la précédente. « Vous comprendrez qu’autant il y a d’histoire, autant des leçons il y en aura à tirer ».
La série est déjà disponible sur YouTube, et bientôt diffusée sur les antennes de TéléAfrica.
« Le cinéma est un art conçu pour le divertissement, c’est vrai! Mais nous savons qu’en tant que communicateur nous avons des obligations envers le public, c’est celui de conscientiser et d’instruire afin d’éviter pour chacun une marche d’erreur ». A-t-elle conclut.