Chute Spectaculaire du « Roi Béni » : L’Architecte d’un Réseau Criminel Hors Norme Arrêté par la PJ
C’est un coup de maître qui vient de frapper le monde du grand banditisme au Gabon. La Police Judiciaire (PJ) a procédé à l’arrestation spectaculaire de Ted Willy Alimbi Ognalagha, alias « Le Roi Béni », figure emblématique et redoutable à la tête d’un réseau criminel d’une rare violence. Cette interpellation marque l’épilogue d’une enquête minutieuse et persévérante ayant permis de démanteler une organisation tentaculaire, responsable d’une série de braquages audacieux visant les résidences des plus hautes personnalités de la République. Le « Roi Béni », considéré comme insaisissable, se retrouve désormais face à la justice.

Selon les révélations du quotidien L’Union, l’onde de choc de cette arrestation est à la mesure de l’ampleur et de la sophistication des opérations menées par ce gang. Le réseau ciblait des personnalités de premier plan, dont l’ancien président déchu Ali Bongo Ondimba et son ancien directeur de cabinet, Maixent Accrombessi. Leur modus operandi était d’une ingéniosité inquiétante, mêlant corruption, complicité militaire flagrante et une logistique transfrontalière rodée pour échapper aux mailles de la justice.
L’investigation a mis au jour des méthodes dignes des plus grands films de braquage. Le « Roi Béni » recrutait ses membres principalement depuis le Cameroun voisin, leur offrant des séjours dans des hôtels de luxe avant chaque opération. L’arsenal utilisé provenait directement d’un militaire, frère de l’un des braqueurs, Jerry Mouele. Plus alarmant encore, des agents corrompus au sein de cette même institution auraient facilité l’accès aux domiciles des personnalités.
Pour contourner les dispositifs de sécurité les plus sophistiqués, le gang employait des technologies avancées capables d’anéantir ou de désorienter les caméras de surveillance. Une potion toxique était même utilisée pour neutraliser les chiens de garde, démontrant un niveau de préparation et de cruauté rarement égalé. Après chaque coup, certains malfaiteurs regagnaient le Cameroun, pensant ainsi se soustraire aux poursuites.
L’arrestation initiale de plusieurs membres du gang, dont Jerry Mouele, interpellé la semaine dernière, a été le point de bascule. Sous la pression de l’interrogatoire, ce dernier a livré des informations capitales, détaillant avec une précision glaçante l’organisation interne, les méthodes et surtout la complicité au sein du groupe, désignant sans équivoque « Le Roi Béni » comme le cerveau.
Depuis la Turquie, il tentait désespérément d’organiser l’évasion de son poulain vers le Cameroun, lui envoyant argent et billet d’avion. Mais la détermination des enquêteurs a eu raison de cette tentative. Jerry Mouele a été interpellé avant de pouvoir fuir, scellant ainsi le sort imminent de son chef de gang.
Forte des révélations de Jerry Mouele et d’un patient travail de fourmi, la police, constamment en alerte, avait déjà localisé certains membres clés et attendait le moment opportun pour resserrer l’étau autour du « Roi Béni ». Son arrestation est donc le fruit d’une traque acharnée et d’une stratégie d’infiltration et de renseignement menée avec maestria.
Malgré ses dénégations sur certains faits, Ted Willy Alimbi Ognalagha, a tout de même reconnu une implication indirecte dans ces actes criminels. Il sera présenté devant le parquet de la République dans les prochaines heures, aux côtés des autres membres arrêtés. Cette interpellation majeure met fin aux agissements d’un réseau semant la terreur et défiait audacieusement l’autorité de l’État. La Police Judiciaire confirme, par ce succès retentissant, son engagement sans faille dans la lutte contre le grand banditisme.




