Appel au respect juridique : Geoffroy Foumboula Libeka Makosso refuse à Guy Rossatanga Rignault la lecture des nouvelles nominations
Dans un contexte de renouveau politique au Gabon, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, Acteur Civique et Député de la Transition, s’est prononcé à l'instant sur une question cruciale concernant les nominations des membres du nouveau gouvernement.

Suite à l’annonce officielle de la présidence de la République d’une communication imminente, il soulève un point de droit fondamental : « qui doit lire le décret de nomination du Vice-président de la République, du Vice-président du Gouvernement et des membres du Gouvernement ? Est-ce le Secrétaire Général de la Présidence de la Transition, dont l’existence a pris fin avec la prestation de serment du Président élu, ou le Secrétaire Général de la présidence de la République, qui doit encore être nommé par le nouveau Président ? » Selon lui : « À l’heure où la Cinquième République du Gabon commence à prendre forme, il est impératif de contacter les normes juridiques en vigueur. »
Geoffroy Foumboula Libeka insiste sur : « l’importance de respecter les textes législatifs, notamment avec l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution. » Il souligne la nécessité d’une clarté absolue dans les procédures de nomination pour éviter toute confusion qui pourrait entacher la légitimité du gouvernement.
Ce questionnement sur le rôle des secrétaires généraux n’est pas simplement une affaire de protocole, mais une véritable question de gouvernance. « La Cinquième République exige une rigueur dans l’application des lois et des règlements, et il est essentiel que chaque acteur impliqué soit clairement défini et légitimé. » L’absence de clarté sur qui est responsable de lire ces décrets pourrait refléter des manquements à une période où le Gabon aspire à un renouveau.
Libeka relève également que « les erreurs ou les ambiguïtés ayant pu se produire durant la période de transition ne devraient pas persister dans le cadre de la nouvelle République. Les ratés observés dans le passé, causés par l’absence de rigueur, ne devraient pas se reproduire. » Pour préserver les acquis et éviter la répétition des échecs ayant terni les précédentes Républiques, il est de la responsabilité de chaque citoyen, et en particulier des dirigeants, de veiller au bon fonctionnement des institutions.
Il rappelle enfin que : « l’article 171 des dispositions transitoires ne prévoit pas la continuité des organes liés à la présidence de la Transition, mais plutôt l’existence temporaire de certaines institutions. » Cela souligne l’idée d’une rupture et d’un nouveau départ pour le Gabon.
Ainsi, en tant que citoyens et responsables politiques, il incombe à chacun de préserver les fondements de cette Nouvelle République. Cela ne peut se faire sans un respect scrupuleux des normes juridiques qui régissent le pays.
Le défi est grand, mais la volonté de construire un Gabon meilleur, fondé sur la loi et la transparence, doit être notre motivation principale.