SOCIÉTÉ

Ali Bongo fait son « Retour vers le Futur » à Paris : Séquestration Arbitraire, Acte II

Imaginez un peu : Ali Bongo, l’ex-président du Gabon, débarque à Paris. Non, ce n’est pas pour une nouvelle visite médicale discrète ou une séance de shopping de luxe. Cette fois, c’est pour donner de la voix… enfin, des explications à la justice française. La raison ? Une plainte pour « séquestration arbitraire » déposée suite a un « remaniement militaire » (on va l’appeler ainsi pour ne pas fâcher tout le monde) d’août 2023.

Notre homme, visiblement pas fan du nouveau régime façon « coup d’état mais avec le sourire » du général Oligui Nguema, accuse les nouvelles autorités de l’avoir retenu un peu trop longtemps à Libreville en « séjour forcé » dans sa résidence. On comprend qu’il ait préféré un peu plus d’espace vital, direction l’Angola, en famille (on parle de Sylvia, son épouse franco-gabonaise, et des enfants, Noureddin, Bilal et Jalil – ambiance série Netflix).

Mais attention, l’affaire ne s’arrête pas là ! La famille Bongo, visiblement très remontée contre ce qu’ils considèrent comme une « colonie de vacances non désirée », parle même de « tortures » et de « barbarie ». Le général Oligui Nguema, lui, répond par un élégant « n’importe quoi ! ». On sent l’ambiance bon enfant…

Pendant ce temps, une enquête est en cours en France, avec des juges qui, paraît-il, « avancent bien » et « trouvent des choses ». On imagine les conversations : « Alors, le 30 août, vous étiez où ? Et qu’avez-vous fait ? » Ambiance polar à la française garantie.

Les avocats de la famille, une équipe de choc composée de Maîtres Zimeray, Sur, de la Sota et Gérard-Rodriguez, applaudissent le travail des juges. Il faut dire que l’affaire est juteuse.

Seul petit hic dans ce tableau idyllique : Sylvia Bongo et son fils Noureddin doivent être jugés au Gabon pour détournement de fonds publics. Mais le général Oligui Nguema, magnanime, promet un « procès équitable ». C’est beau la justice, non ? Reste à savoir si « équitable » aura la même définition à Paris et à Libreville. Affaire à suivre, avec popcorn bien sûr !

Par S.E MISSEVOU

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